SAN PEDRO DE ATACAMA

par | Nov 15, 2017 | Chili | 4 commentaires

Jeudi 2 novembre 2017, on décide, avec Morgan et Romain, de louer des vélos pour aller à Pukara de Quitor qui se trouve à 1/4h en vélo du village. Chloé, Emma et Jean préfèrent y aller à pieds. Il s’agit des ruines d’une forteresse de la civilisation Acatamène construite au XII siècle .

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Elle fut prise en 1540 par Francisco de Aguirre accompagné de seulement 30 hommes. Ils sont responsables du massacre de plus de 300 hommes et les têtes des chefs ont été exposées sur des pics en haut de la colline pour dissuader toutes résistance .La colline est aussi appelée « el pueblo de las cabesas », le village des têtes. On monte à un mirador d’où on a une vue splendide sur des dunes et de belles vallées. Hélène retrouve d’ailleurs ses réflexes professionnels en venant en aide à une jeune fille qui se fait une très probable entorse. Avant de repartir, on décide d’aller voir les visage sculptés dans la roche en hommage aux atacamènes décapités .

Après être passés sous une arche nous atteignons une grotte, le passage est étroit, il faut s’accroupir . A la lumière de nos frontales nous progressons doucement, il faut maintenant s’aider des mains pour grimper ( Hélène fait demi-tour). La grotte se termine par une partie à ciel ouvert entourée de parois rocheuses infranchissables . Il y a pleins de cairns, nous décidons de nous aussi construire le notre.

Vendredi 3 novembre 2017, on a tous décidé de louer un véhicule plutôt que de payer des tours qui sont très chers. Du coup, on a un Peugeot expert, 9 places. Anaïs, rencontrée la veille à l’hôtel fait aussi partie de l’aventure. Nous voilà partis pour les lagunes Cejar et Piedra au milieu d’un autre désert de sel, le Salar d’Atacama. La deuxième lagune est tellement chargée en sel qu’elle est comparée à la mer morte. En effet, après avoir surmonté la température bien fraîche de l’eau, on se rend compte qu’en soulevant les pieds, ils flottent direct ! C’est excellent ! J’ai tellement aimé que j’y retourne et je fais même la traversée de la lagune ! On part ensuite pour voir los ojos del Salar, deux trous remplis d’eau douce. Ensuite, on se rend à un mirador qui surplombe la vallée de la mort. Des malades potentiellement contagieux pour leur entourage étaient isolés dans ce dédale naturel. Ils étaient ravitaillés depuis le mirador à l’aide de cordes qui servaient à descendre de la nourriture. Malgré ce passé chargé, le lieux est superbe. On part alors au mirador du coyote qui nous donne une vue époustouflante sur une vallée magnifique. Par la suite, on va jusqu’à la vallée de la lune. On commence par visiter des grottes de sel qui sont couvertes de cristaux et un canyon mais qui nous paraît bien petit après ceux qu’ on a vu…Ensuite, on se rend tout au bout de la vallée, à une formation rocheuse, las très Marias, qui évoque vaguement des formes humaines. On s’achemine vers les mines Victoria, des mines de sel à ciel ouvert mais l’absence de guide et donc d’explication, se fait sentir…On monte alors au mirador Achaches qui domine une immense formation géologique appelée à juste titre, l’amphithéâtre.

Et il est temps de monter la dune principale d’où nous voulons assister au coucher du soleil puis au lever de la lune. Là-haut, la vue est saisissante sur toute la vallée de la lune et sur de superbes dunes de sable. Nous ne sommes pas les seuls à attendre que l’astre solaire se cache mais c’est quand même sympa ! Et plus que le coucher du soleil, c’est le lever de la lune qui nous a enchanté…C’était magique !!

Samedi 4 novembre 2017, on se dirige tous ensemble en direction des lagunes altiplaniques dans la réserve nationale de los flamencos. Le long de la route nous pouvons admirer à de multiples reprises des troupeaux de vigognes. La route se transforme maintenant en une piste qui grimpe jusqu’à 4200 m d’altitude. La première lagune, la laguna Miscanti est splendide avec des volcans enneigés qui s’y reflètent . La deuxieme lagune, la laguna Miñiques est tout aussi magnifique. Il est toutefois impossible de s’approcher du bord de l’eau, car c’est une aire de reproduction protégée de la torga cornuda (foulque cornu).

On file ensuite voir les Pierras Rojas (pierres rouges) mais elles ne le sont plus vraiment car pas mal de sel les recouvre. Par contre, la lagune à côté et les montagnes environnantes sont juste sublimes!! Nous continuons vers la lagune de Tebinquinche. La route est en travaux et les rafales de vent couvrent notre Expert (blanc à l’origine) d’une pellicule de poussière ocre. Il est méconnaissable .

Il faut ensuite faire le chemin inverse et rentrer suffisamment tôt pour rendre l’expert dans les temps après avoir fait le plein. Alors qu’Hélène prend le volant et règle le rétroviseur de l’habitacle, celui-ci lui reste dans les mains…Du coup, Europcar garde la caution en attendant que l’agence de Calama statue sur le « sinistre ». Le soir, on se retrouve tous pour boire un coup et se dire au revoir. Nous allons à Calama le lendemain avec Romain et Morgan mais les autres partent directement en Argentine…

Un grand merci à Romain et Morgan qui nous ont transféré leur photos et sans qui vous n’aurions pas pu mettre d’illustration à cet article…

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