HUARAZ – AREQUIPA

par | Sep 30, 2017 | Pérou | 4 commentaires

Mercredi 20 septembre 2017, pour la première fois depuis que nous sommes à Huaraz, le ciel est limpide !! Du coup, on avait prévu de faire une méga lessive et ça tombe très bien. Depuis la terrasse de l’hôtel où nous lavons notre linge, la vue est magnifique sur tous les sommets alentour. Nous avons la bonne surprise d’avoir des nouvelles d’Anouk et Martin qui viennent d’arriver à Huaraz et nous organisons une petite soirée dans une pizzeria avec trois françaises qui sont à leur hôtel. Nous nous étions promis d’arroser le Santa Cruz quand on l’aurait fait et du coup, c’est ce qu’on fait avec nos amis et c’est très sympa !

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Jeudi 21 septembre 2017, Hélène est enrhumée et bien fatiguée. Nous partons en ville pour prendre nos billets de bus pour Lima pour le lendemain. Puis nous prenons un taxi pour aller à Punta Cayan, un sommet à 28km d’où on devrait avoir une superbe vue sur tous les sommets de la cordillère blanche. Nous sommes un peu déçus à l’arrivée car on ne voit pas le Huascaran ni l’Alpamayo d’en haut…Au retour, le chauffeur s’arrête brusquement à l’entrée d’un village. Des policiers effectuent des contrôles des véhicules et le taxi n’a pas tous ses papiers. Il décide de faire demi-tour et prend une autre route pour rejoindre Huaraz. On va faire plusieurs km sur une piste, ça nous aurait manqué…

Vendredi 22 septembre 2017, c’est un peu ému que nous quittons Huaraz. Le bus nous emporte jusqu’à Lima en 6h mais il est inconfortable et l’odeur à l’intérieur est difficile à supporter ! A Lima, au terminal, nous trouvons une place dans un bus pour Aréquipa qui part 2h30 plus tard. Nous avons le temps de nous promener dans l’immense centre commercial et nous restaurer un peu. Le bus est en mode grand luxe et ça nous change du précédent ! Même les toilettes sont praticables ce qui est exceptionnel dans un bus ! Et tant mieux parce que nous devons y passer 16h et en fait ce sera presque 18 !!!

Samedi 23 septembre 2017 le bus nous dépose à 13h30 au terminal terrestre Arequipa d’où nous prenons un taxi jusqu’à notre hôtel, le Posada del Cacique, tenue par José et ses précieux conseils. Le soir, nous nous promenons jusqu’à la plaza de armas et sa superbe cathédrale éclairée. Il y a pas mal d’animation avec une fanfare et des militaires d’un côté de la place et un groupe qui fait des reprises de rock, de disco…On décide de s’offrir une part de pizza accompagnée d’un verre de vin à l’Inkari Pub Pizzeria dans une jolie petite ruelle et on se régale !

Dimanche 24 septembre 2017, une procession anime la plaza de armas en l’honneur de la vierge de Merced, sainte patronne des militaires, ce qui donne un défié étonnant !!.

Nous allons visiter le monastère de Santa Catalina. Il a été fondé en 1570 par la riche veuve espagnole doña Maria de Guzman et s’étend sur plus de 20000m². C’est le plus grand couvent du monde ! Il est constitué de ruelles, de cloîtres et de maisons, formant une véritable ville dans la ville A cette époque, dans les familles riches, la deuxième fille devait rentrer au couvent pour devenir nonne, ce qui était un honneur pour la famille mais ce qui lui revenait très cher (100 pièces d’or par an!). Les nonnes étaient seules dans leur maison ou par deux voire trois selon la richesse de leur famille. Elles avaient également une servante chacune qui s’occupait des courses, des repas, du linge et qui vivait au-dessus d’elles. Ces privilèges disparaîtront en 1821 lors de l’indépendance du Pérou et de l’abolition de l’esclavage. A ce moment là, les sœurs se regrouperont en communauté, prépareront leur repas et dormirons en dortoir.

Une guide qui parle français nous conduit tout d’abord au cloître des novices (le noviciat dure 4 ans), puis à celui des orangers. Nous passons dans les rues qui portent le nom de grandes villes espagnoles (Malaga, Sevilla, Grenada, Burgos, Tolèdo…). Le monastère contraste entre les couleurs extérieures, (rouge brique et bleu indigo) et intérieures (blanche dans les chambres et noires de suie des cuisines).

Dans les maisons, les lits sont placés sous une arche qui était le lieu le plus sûr en cas de tremblement de terre. Dans chaque cuisines, il y avait un four à pains et un filtre à eau : en roche volcanique, il permet de filtrer un litre d’eau en six heures. Les servantes utilisaient d’anciennes jarres à vins pour laver le linge avec l’eau de la montagne.

Le couvent a aussi sa star ! Sœur Ana de Los Angeles qui a été béatifiée en 1985 par Jean-Paul II pour les miracles et prédictions qui lui sont attribués. Une femme souffrant d’une tumeur de l’utérus et condamnée par les médecins, fut sauvée grâce aux draps qui ont été posés sur le lit d’Ana puis sur elle. Aujourd’hui encore, on peut voir des effets posés sur le lit de sœur Ana, en attente d’un miracle.

Nous allons ensuite au mirador de Yanahuara d’où nous pouvons admirer les trois volcans qui dominent Arequipa : Le Misti 5825 m, le Chachani 6075 m et le Pichu Pichu (montagne montagne en quechua) 5571 m ! Et nous dégustons une spécialité de la ville, le queso helado qui n’est pas comme son nom l’indique une glace au fromage mais une bonne glace au lait de vache saupoudrée de cannelle.

Lundi 25 septembre 2017, nous partons visiter la cathédrale d’Arequipa construite en 1656 en sillar blanc (roche volcanique). Un guide nous emmène d’abord dans l’église elle-même, admirer le magnifique orgue, belge puis la chair, française ! Cocorico !! L’autel et les douze colonnes sont en marbre d’Italie. Les statues des douze apôtres sont en bois et recouvertes de plâtre et de miel alors qu’on les croirait en marbre. Durant le séisme de 2001, un des clochers s’est effondré, tombant dans l’église en faisant un énorme trou dans le toit. Dans le musée, il est interdit de prendre des photos. Vous ne verrez donc pas les fabuleux trésors qui s’y trouvaient !! Arrivés sur le toit, la vue est superbe sur la ville.

Puis sur la place de San Francisco, nous avons rendez-vous avec le Free walking tour pour une visite gratuite et commentée en anglais par un guide étudiant. Il nous fait d’abord découvrir Mundo Alpaga, un centre d’élevage, de tonte et de tissage de laine de différent type d’alpagas et de lamas. Une boutique propose des articles produits sur place, magnifiques mais très chers ! Nous montons ensuite sur les toits d’un hôtel d’un côté de la plaza de armas qui permet d’avoir un panorama sur la ville et la place. Puis nous terminons par une dégustation de pisco sour (glace + 3 volumes de pisco + 1 volume de citron + 1 volume de sirop sucre + 1 blanc d’œuf) absolument délicieux ! Puis nous allons déguster une crêpe au café le Crepisimo de l’alliance française.

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