VILCABAMBA

par | Sep 7, 2017 | Équateur | 2 commentaires

Mardi 29 août 2017, mon état s’étant un peu amélioré, c’est le départ en direction de Loja. Après environ 4h d’un trajet en bus très flippant, c’est la délivrance ! En effet, les conducteurs de bus en Équateurs conduisent très très rapidement y compris sur les routes de montagnes mais lui, il a battu tous les records ! Il double d’autres bus et des camions dans les virages, sans aucune visibité, freine au dernier moment dans les descentes, prend les virages sur deux roues!! Non quand même pas! Mais Hélène était complètement tétanisée !! Et moi, j’ai quand même pu dormir un peu …

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Mercredi 30 août 2017 un bus nous conduit en 1h30 environ jusqu’à Vilcabamba. Cette bourgade de 4835 habitants est surnommée la vallée des centenaires. Elle a attiré des hippies dans les années 70, tentés par le Datura que fumaient les locaux et qui combine les effets de la cocaïne et de la marijuana sans les conséquences néfastes sur la santé. Elle a attiré également des retraités étrangers, surtout américains, séduits par l’idée d’une éternelle jeunesse ! D’autres hypothèses sont avancées pour expliquer le nombre de centenaires dans cette vallée : Une eau riche en magnésium et un café aux vertus miraculeuses. Il y a même une boulangerie française qui s’appelle « La baguette » !!! Le premier vrai pain depuis un mois ! Mais cela a un prix avec la baguette à 1,25$ et la part de quiche à 2$ ! Tant, pis, c’est bon…

Jeudi 31 août 2017, c’est en pick-up, avec René notre guide du jour et son chauffeur, que nous partons à la découverte des environs de Vilcabamba. Régulièrement, René nous fait descendre et enfourcher des VTT qu’il transporte à l’arrière de son véhicule. Nous ferons ainsi pas mal de descentes, quelques plats et quelques montées ! Hélène n’est pas tombée ! Incroyable !

René nous emmène jusqu’à une fabrique de Panela (cubes de sucre de canne). Les cannes à sucre sont déchargées du camion à la main et passées dans une machine qui en extrait le jus. Nous l’avons goûté, c’est sucré et très bon. Puis il est chauffé dans une cuve grâce à un four qui est dessous et alimenté par les déchets des canne à sucre séchées au soleil. Ensuite, la mélasse est versée dans des moules en bois de tailles différentes. Une fois refroidis, ils sont stockés dans une cabane avant expédition. René nous fait goûter un morceau de Panela qui a un peu le goût du caramel.

Puis c’est la pause déjeuner dans un petit village de montagne dont nous étions les seuls touristes. L’après-midi, René nous conduit jusqu’à une plantation de café. Les caféiers poussent au milieu de pleins d’autres arbres fruitiers (bananes, papayes…) dont ils prennent des saveurs.

Puis nous terminons par une fabrique de café familiale où nous pouvons voir comment le café récolté est séché sur de grands séchoirs sous une serre, puis dehors au soleil. Les « cerises » passent alors dans une machine qui va les décortiquer et extraire les grains de café. Ils seront ensuite torréfiées moulus pour certains et expédiés dans tout le monde.

Vendredi 1er septembre 2017, au programme de la matinée, l’ascension du Mandango qui veut dire montagne sacrée en Quechua. Après 500m sur la route, il faut bifurquer à droite pour emprunter une piste qui monte raide et se transforme en sentier qui dénivelle rapidement. Au bout d’environ 1h, la « nariz » et sa croix sont atteintes. Il faut ensuite contourner la montagne puis une montée très pentue nous permet d’atteindre le sommet du Mandango.

Le chemin se poursuit ensuite sur les crêtes et comme il y a beaucoup de vent ce matin et il faut rester vigilant pour ne pas être déstabilisés par les rafales ! Certains passages sont très très aériens et avec du vide de chaque côté ! Je me fais quelques poussées d’adrénaline notamment quand je plante mon bâton devant moi et qu’il se retrouve dans le vide, me laissant sans appui ! La boucle se poursuit sur le sentier qui est de moins en moins bien visible. Nous finissons par le perdre complètement et on se retrouve coincé au milieu de la végétation de plus en plus dense. La progression est lente et difficile. Hélène tombe (normal) et je me fais piquer par une espèce de guêpe ! Au bout d’une bonne heure de navigation à vue, un semblant de chemin se dessine et nous conduit enfin à la route. La rando aura durée 4h.

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