RIOBAMBA-CUENCA

par | Août 29, 2017 | Équateur | 10 commentaires

Mercredi 23 août 2017, après un petit déjeuner dans la communauté, nous retournons à la fromagerie pour voir la livraison du lait, à dos de lama, de cheval, d’âne, d’homme ou en camionnette. Sur le trajet qui relie Guaranda à Riobamba, des vigognes broutent sur les pentes du Chimborazo.

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Jeudi 24 août 2017, l’objectif de la matinée est la lagune de Colta. La vue sur le Chimborazo est magnifique même s’il n’est pas totalement dégagé. Une partie de la lagune est couverte de tortoras, espèce de roseaux qu’on retrouve sur le lac Titicaca. Un bateau nous fait faire un tour sur la lagune et admirer de plus près les différentes espèces d’oiseaux, notamment un canard à bec bleu. C’est ensuite un voyage de presque 7h en bus qui nous attend pour aller à Cuenca.

Vendredi 25 août 2017, il pleut un peu mais nous décidons de partir visiter le centre historique de Cuenca. Devant le parc central Abdon Calderon, héros de l’indépendance, se dresse la cathédrale Immaculada Conception avec ses trois dômes recouverts de céramiques bleues. 225 marches nous conduisent en haut d’où nous dominons la ville.

Plus loin, el muséo del banco abrite sur ses trois niveaux des œuvres d’art et des détails sur les diverses cultures d’Equateur. C’est les shuars, qui nous impressionnent le plus, avec quelques têtes réduites (tzantzas) pour illustrer leurs rites !!

Le rituel de tzantza est un acte de représailles où après avoir combattu et tué son adversaire, il faut réduire sa tête pour emprisonner l’esprit du défunt et se prémunir de sa vengeance.

Sur le retour, un joli square, la Plaza San Blas, abrite la préfecture et l’église San Blas, une des plus grandes églises de la ville et la seule en forme de croix latine. C’est à un petit marché proche de notre hôtel, plein de fruits, de légumes et de viande que nous allons nous ravitailler ensuite.

Samedi 26 août 2017, c’est au Parque Nacional de Cajas que nous décidons de nous rendre, situé à environ une heure de bus de Cuenca. Plusieurs circuits sont proposés allant de facile à difficile et d’une à plusieurs heures. Devinez lequel nous avons choisi ? Le plus difficile mais aussi un des plus courts ce qui nous a semblé étrange… Quand le guide qui nous a enregistré nous a demandé de repasser par son office pour qu’il sache que tout allait bien, on aurait dû se méfier ?. Nous voilà partis pour notre rando qui allait nous mener d’un peu moins de 4000m à 4267m. 300m de dénivelé, ce n’est pas grand-chose habituellement mais à 4000, c’est plus compliqué. Le souffle est difficile à reprendre et je ne me sens pas en très grande forme digestive ce jour-là, en plus !

Pour Hélène en revanche, l’effort est moins dur que pour notre dernière rando. La montée est très raide. Il n’y a pas de lacet dans nos randos pour l’instant ! le chemin va tout droit et parfois il faut mettre les mains pour s’agripper ! Au sommet, la vue est à 360°, splendide, avec beaucoup de lagunes ! Nous redescendons tout de suite au cas où mon état soit dû à l’altitude. Mais le retour est presque pire avec une attention constante pour éviter une chute qui pourrait être grave vu la raideur de la pente ! Enfin c’est le retour au point de départ après environ 3 heures de marche.

Dimanche 27 août 2017, mon état ne s’est pas bien amélioré et la nuit a été difficile avec d’importantes douleurs abdominales. Après avoir hésité, nous choisissons de nous rendre à Gualaceo et d’aller voir son marché artisanal. Mais arrivés là-bas, une mauvaise surprise nous attend : Il n’y a qu’un marché alimentaire ! Heureusement, sur la route, nous avons visité une fabrique de Makanas, châles tissés et teints entièrement à la main. Comme c’est dimanche, il n’y a pas de travailleur mais notre guide, le fils de la famille qui est lui-même tisserand, se met à tous les postes pour nous montrer la façon de faire. Auparavant, toutes les familles de la région fabriquaient des Makanas mais à présent il ne reste que 10 familles qui les tissent ! Il faut en effet de 15 jours à plusieurs mois pour en faire un à la main alors qu’à la machine, c’est beaucoup plus rapide et donc moins cher !

Nous nous rendons ensuite à Chordeleg… pour aller voir enfin un marché artisanal. De nouveau c’est la déception ! Il n’y a que des boutiques qui bordent la place centrale et qui sont surtout des bijouteries, ce village étant un lieu de travail de l’or avant même les Incas. Par contre la sortie de l’église nous permet d’observer des villageois, venus assister à une cérémonie, dans leurs plus beaux costumes. Nous rentrons donc rapidement et je me jette dans le lit, pas en forme du tout !

Lundi 28 août 2017, Je suis toujours malade et Hélène pars toute seule dans les rues de Cuenca. Elle va d’abord se rendre au musée des aborigènes où elle peut admirer des poteries, sculptures, vases, armes, instruments, bijoux et autre, datant de 40000 ans avant JC à 1500 après JC. Puis elle retourne voir la nouvelle et l’ancienne cathédrale, et passant subrepticement par un bâtiment officiel du territoire, du 9ème étage, va pouvoir prendre en photo les dômes de la nouvelle cathédrale !

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