PUERTO VARAS

par | Nov 27, 2017 | Chili | 6 commentaires

Mercredi 22 novembre 2017, on décide de quitter Chiloé pour Puerto Varas, bordée par le lac Llanquihue avec en toile de fond les volcans Osorno (2652 m) et Calbuco (2003 m). Cette ville a été fondée en 1853 par des colons allemands avec le soutien du gouvernement chilien qui voulait peupler les terres les plus au sud du pays . La ville a gardé une architecture coloniale typiquement germanique avec de grands chalets de bois couverts de bardeaux.

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Hélène s’est cassé une dent hier et elle panique un peu. Du coup, à peine arrivés, on se dirige vers une clinique dentaire. Une assistante adorable rassure Hélène : le dentiste va la recevoir tout de suite ou presque, le temps de terminer avec sa patiente précédente. Après examen, la cause de la cassure est une petite carie. Hélène refuse l’anesthésie et en moins de 30 mn, la carie est soignée (sans douleur) et l’amalgame définitif posé. Hélène est ravie !!

En plus, le dentiste (dont le grand père autrichien est venu s’installer ici), aussi adorable que son assistante essaye de nous trouver un hébergement pas cher ce qui n’est pas une mince affaire dans cette ville. Apparemment il y a un congrès cette semaine et les hôtels sont, soit pleins, soit chers ! On doit en faire plus de dix, nos gros sacs sur le dos, avant d’en trouver un qui nous convienne ! La Ruka est tenu par une propriétaire très sympa qui vend de l’artisanat et nous donne des conseils avisés sur les incontournables du coin.

Jeudi 23 novembre 2017, on prend un bus en direction du Parc national Vicente Pérez Rosales et plus précisément du lac Todos los Santos. Il doit son nom au fait d’avoir été découvert le jour de la Toussaints par des explorateurs espagnols.

Le trajet dure 1h30, passe entre l’Osorno et le Calbuco, et nous dépose au bord du lac, à Petrohué. De là, on emprunte un sentier, el sendero de la desolacion. Mais on n’a pas le temps de le faire dans sa totalité et on bifurque pour el sendero de los alerces. L’alerce ou cyprés de patagonie est une des espèces les plus emblématique d’Amérique du sud et aussi l’une des plus vieilles du monde (certains spécimens sont âgés de plus de 3500 ans). Depuis 1976 il est interdit de le couper il est devenu monument national. On chemine principalement sur du sable ce qui est très fatiguant !! Par contre, on a une vue magnifique sur le volcan Osorno qui est très proche et très beau avec sa coiffe blanche !

De beaux sommets de la cordillère se découpent aussi au-dessus du lac. Le paysage est somptueux et ressemble à l’idée que l’on se faisait de la Patagonie ! On marche dans une forêt formée de multiples essences d’arbres et arbustes dont des genêts qui sont tous en fleurs et des « notros » ou arbre de feu du Chili qui apportent une magnifique couleur rouge orangé. On se régale ! On arrive sur une plage et on revient par el sendero el Rincon qui monte et descend en restant proche de la plage. On a fait une quinzaine de km, essentiellement sur du sable et nos jambes et articulations s’en ressentent.

Vendredi 24 novembre 2017, on repart dans le même parc mais on s’arrête un peu plus bas, aux saltos de Pétrohué. Des dizaines de gros bus stationnent sur le parking de ce lieu très touristique…Mais qui vaut le coup ! Il s’agit de chutes d’eau de la rivière Petrohué qui est d’une couleur incroyable !! Entre le bleu turquoise et le vert émeraude !! C’est magnifique…

On se fait les trois sentiers, Saltos del Petrhué, Los Enamaorados et Carilemu. Le deuxième nous fait découvrir un petit lac avec une petite chute d’eau, le tout dans un écrin de verdure…Un petit coin de paradis !! Avec le dernier, on passe le long de parois faites de magma qui s’est solidifié en s’infiltrant dans des conduits froids du volcan. C’est impressionnant ! On s’enfonce ensuite dans une forêt où on peut voir des Arrayanes. Au toucher, le tronc de ces arbres, qui est de couleur cannelle, est étrangement lisse, doux et froid ! On apprend ensuite que ce qu’on prenait jusqu’à présent pour des bambous, s’appelle « la Quila ». Ils sont bien de la famille des bambous, mais sont en fait des graminées.

On décide ensuite de partir le long de la route pour suivre le sentier El Solitario. Mais il suit une coulée de lave et n’est pas spécialement beau. Il faut dire qu’après ce qu’on a vu ces deux jours, on devient difficiles. On est aussi limités par le temps et le dernier passage de bus.

On décide de rejoindre la laguna verde, but de notre rando, en stop. Ici, au Chili, cela marche très bien. Et nous le vérifions quand le premier véhicule s’arrête pour nous prendre. C’est un mini bus vide et le conducteur nous donne en plus plein de conseils pour notre visite de la lagune ! Vraiment adorable ! A notre arrivée, on découvre un petit lac (environ 500 m), vert, mais bon pas d’un vert à tomber par terre…On est un peu déçus…On apprendra plus tard que sa couleur verte est liée à des micro organismes, des algues, qui fleurissent en septembre et lui donnent alors un beau vert phosphorescent. On a vu des photos, ça vaut le coup d’œil et ça justifie bien son nom !

De retour à Puerto Varas on se balade au bord du lac, jusqu’ à la sculpture en métal de la princesse Licarayen. Selon la légende le sacrifice de la jeune princesse Mapuche a permis d’apaiser la fureur du volcan Osorno.

En rentrant à notre hospedaje, on espère avoir un message de l’ambassade nous donnant des nouvelles de nos passeports mais rien…Ça commence à devenir problématique : avec tout ce qu’on a à faire avant le 9 décembre !!! on va être obligés d’éliminer certaines destinations et c’est bien triste !!

Samedi 25 et dimanche 26 novembre, on se repose, on se met à jour du blog et on organise la suite de notre périple pour optimiser au maximum le temps qu’il va nous rester. Il faut prendre des forces avant de se jeter dans le tourbillon qui nous attend !

Lundi 27 novembre 2017, on loue une voiture pour aller du côté du petit village de Cochamo sur l’estuaire de Reloncavi. Ici, tout ouvre tard et ferme tôt. Ça nous change beaucoup du début de notre voyage…A 9h15, l’agence de location de voiture nous demande de repasser 1/2h plus tard car la personne qui s’en occupe n’est pas encore arrivée…Puis de nouveau on doit attendre car il faut changer l’ampoule du code avant droit de notre voiture de location. On partira au final à 10h30 ! Au passage on admire de nouveau les volcans Osorno et Puntiagudo (il ressemble un peu à un ours).

On passe à Ralùn et la route qui était vraiment très belle jusque là se transforme en piste jusqu’à Cochamo. La vue sur l’Océan est magnifique et on décide de pique-niquer juste au bord de l’eau, face au volcan Yates (2111 m) et à la cordillère des Andes. On ne se lasse pas de la vue. Rien ne peut faire penser qu’on est au bord de l’Océan et pas au bord d’un lac !

On part ensuite en direction de la randonnée vers La Junta. Partout sur internet et les blogs, ce trek de 13km (aller), est vanté. On parcours en voiture les 8km de piste qui mènent à un parking gardé (et payant). On croise des randonneurs qui le font à pieds…De là, on commence à marcher. On ne peut pas faire la rando en entier faute de temps et le refuge n’est pas encore ouvert. Il n’y a que des camping mais on n’a pas encore acheté la toile de tente. C’est prévu pour la Nouvelle-Zélande…Du coup on calcule qu’il faut être à 20h à la voiture et qu’on va marcher jusqu’à 17h puis faire demi-tour. Je suis un peu déçu car on reste tout le temps dans la forêt et après la vue de ce matin, je me sens frustré…Le terrain est bien accidenté avec de grosses pierres. On voit pas mal de personnes à cheval.

On va même passer sur une passerelle plutôt impressionnante !! Au bout d’un certain temps, Hélène qui voulait absolument marcher, commence à fatiguer et à du mal à suivre mon rythme. Et à un moment, enfin, on arrive dans une clairière avec une vue à peu près dégagée sur de belles parois de granites, destinations des grimpeurs. En contrebas coule le rio Cochamo dont l’eau limpide nous offre différents tons de vert émeraude. Je laisse Hélène là, le temps d’aller voir un peu plus loin si j’ai encore une belle vue. Oui !! Je pense qu’on était vraiment pas loin de La Junta mais si on veut rentrer avant la nuit, il vaut mieux ne pas traîner !

Au retour, on aura des passages bien obscures dans les passages très denses de la forêt. On est finalement à 19h30 à la voiture, bien crevés par notre vingtaine de kilomètres. On cherche à manger mais les rares restos sont fermés. Ce n’est pas encore la haute saison…On repart donc vers Ensenada, le plus gros village sur notre route du retour où on espère une auberge de jeunesse avec du wifi pour voir si on a des nouvelles de nos passeports. Mais là non plus, rien !!! Tout est fermé !!! Par contre on peut admirer l ‘Osorno rosit par la lumière du soleil couchant. On fini par rentrer à Puerto Varas vers 22h…Et là…Nos passeports sont arrivés !!!On cherche à manger mais les rares restos sont fermés. Ce n’est pas encore la haute saison…On repart donc vers Ensenada, le plus gros village sur notre route du retour où on espère une auberge de jeunesse avec du wifi pour voir si on a des nouvelles de nos passeports. Mais là non plus, rien !!! Tout est fermé !!! Par contre on peut admirer l ‘Osorno rosit par la lumière du soleil couchant. On fini par rentrer à Puerto Varas vers 22h…Et là…Nos passeports sont arrivés !!!

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