OTAVALO

par | Août 22, 2017 | Équateur | 0 commentaires

Dimanche 13 Août 2017, il est temps de quitter les Galapagos non sans un sentiment de nostalgie…La journée sera consacrée au voyage en avion et différents trajets en bus jusqu’à Guayllabamba. Par une chance extraordinaire et sans l’avoir organisé, notre dernier bus nous dépose juste devant notre hôtel!

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Lundi 14 août 2017, le bus nous emmène jusqu’à Otavalo. Installés dans notre petit hôtel en centre-ville, nous partons directement à la cascade de Peguche. Beaucoup de femmes plutôt âgées, habillées en costumes traditionnels, marchent dans les rues. Il y a beaucoup de dentelles dans les vêtements et le chapeau est souvent porté par les hommes alors que les femmes ont parfois une espèce de tissu sur la tête.

Arrivés au parc de la cascade, des dizaines de moustiques se jettent sur nous et plus particulièrement sur mes mollets. Du coup, le passage est rapide et après un détour par Peguche, nous rentrons en taxi.

Le soir, nous retrouvons Lola et son chéri équatorien Giovanni, sur la place du marché artisanal d’Otavalo. Lola est une amie de Tamara qui vit en Equateur depuis deux ans environ et qui nous propose de nous servir de guide le lendemain pour aller randonner autour de la lagune de Cuicocha. Nous en profitons pour nous restaurer dans les petits stands bien sympathiques qui bordent la place. Le repas fut local et constitué notamment d’empanadas de verde (banane plantain).

Mardi 15 août 2017, avec Lola, nous nous rendons à la lagune de Cuicocha en taxi et bus. Cette lagune avec deux îlots en son centre est un ancien cratère rempli d’eau surplombée par un volcan endormi, le Cotacachi. Elle tient son nom de la forme du plus grands des deux îlots, celle d’un cochon d’inde qu’on appelle « Cuy » en Equateur. Le tour fait plus de 14 km et 400m de dénivelé et environ quatre heures nous seront nécessaires pour faire la boucle. Le parcours est une succession de montées et descentes. Les couleurs sont magnifiques et le temps dégagé nous permet d’admirer au loin le Cotopaxi, le Cayambé et l’Imbaboura. Le retour se fera en stop et c’est à l’arrière d’un pick-up que le trajet s’effectue jusqu’au village de Cotacachi.

Un bus nous conduira ensuite jusqu’à Otavalo et c’est au marché 24 de mayo que nous irons nous restaurer. Il s’agit d’un marché fermé, immense sur plusieurs étages où l’on peut trouver une multitude de fruits, légumes, céréales et manger local pour pas cher

Mercredi 16 août 2017, nous avons rendez-vous avec Lola et Giovanni sur la plaza des ponchos du marché à 8h30 pour partir voir le Lechero. La montée de 4km est bien raide et commence par des escaliers et des chemins de terre bordés d’eucalyptus. Elle se poursuit ensuite par une route pavée entourée de champs et de cultures (lupins, pois…) dans lesquels travaillent des paysans.

Le Lechero est un arbre qui est considéré comme millénaire et entouré de plusieurs légendes. L’une d’entre elle raconte que deux jeunes appartenant à des communautés rivales tombèrent amoureux l’un de l’autre. Comme leur amour était interdit, ils décidèrent de s’enfuir. Poursuivis par les membres des communautés, ils implorèrent Taita Imbabura de les aider à rester ensembles pour l’éternité. Celui-ci transforma alors le jeune homme en arbre, El Lechero, et la jeune fille en lac et leur permis donc de vivre prés l’un de l’autre pour toujours.

La descente est plus facile et nous emmène jusqu’au marché artisanal d’Otavalo. On y trouve une multitude d’articles en laine ainsi que des blouses brodées, des hamacs, des bijoux, des tableaux, des instruments de musiques, des attrape-rêves, etc…Les stands sont serrés les uns contre les autres et offrent une multitude de couleurs vives et éclatantes ! A la tombée de la nuit, tout ce petit monde range les étals. Les articles sont empilés dans d’énormes sacs et sont transportés à dos d’homme grâce à une corde munie d’une lanière qui prend appui sur leur front. Cet étrange ballet force notre admiration.

De retour à l’hôtel, il est temps d’organiser le voyage jusqu’à Latacunga mais les billets doivent se prendre le soir même et c’est avec infiniment de gentillesse que notre hôte emmène Hélène en voiture jusqu’au bout de la ville pour les acheter puis à l’arrêt du bus pour qu’elle le repère bien ! Alors qu’elle se confond en remerciements, il lui dit qu’il faut exploiter le tourisme mais pas le touriste ! Une belle philosophie et une adresse à recommander, El Geranio !

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