MANILLE- PUERTO PRINCESA-PORT BARTON

par | Jan 29, 2018 | Philippines | 4 commentaires

Samedi 20 janvier 2018, C’est le jour où nous quittons la Nouvelle Zélande et où nous arrivons aux Philippines. L’archipel philippin est constitué de 7641 îles et c’est l’un des seuls pays d’ Asie à dominance catholique. La culture philippine est un mélange d’Orient et d’ occident suite à l’occupation successive des espagnols et des américains. Avant de partir, il faut rendre la voiture de location. Nous y sommes à six heures. Là encore, on n’aime pas vraiment la façon dont ça s’est passé. On doit laisser la voiture sur un parking dédié au retour des véhicules de location et prendre un bus pour l’aéroport. OK mais on ne fait pas le tour de la voiture ? Non, la compagnie le fera…Bof. Si d’ici là quelqu’un la raye en ramenant sa voiture, ce sera pour nous ! Comme on n’a pas le choix et un avion à prendre, on n’insiste pas plus. Notre premier vol nous emmène jusqu’à Sydney et après deux heures d’escale, un autre vol nous transporte jusqu’à Manille.

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On est levé depuis cinq heures trente du matin et on récupère nos bagages à deux heures du matin pour nous, dix neuf heures heure locale. J’ai réservé un hôtel un peu excentré. Il nous faut donc un taxi. En sortant du terminal, on est saisi par la chaleur humide qui règne ici. C’est un sacré changement !! Une dame qui porte un badge de l’aéroport nous prend d’autorité en main et nous appelle un taxi. Je sens bien qu’il faudrait faire le tour et demander aux autres taxis leur prix mais on est vraiment fatigués et on n’a qu’une envie : se coucher dans un lit, vite. On paye presque 40 euros pour 14km… Le chauffeur est très sympa et tente de communiquer avec nous. Ce n’est pas forcément simple avec nos notions respectives d’anglais. La circulation est extrêmement intense et on avance au ralenti sur une sorte de périphérique. C’est incroyable. Il y a des voitures, beaucoup de bus mais surtout plein de deux roues qui se faufilent à toute allure dans la circulation. On fini par arriver, mais…ce n’est pas le bon hôtel. Et pourtant c’est bien l’adresse qui était notée sur internet. Au bout d’un moment, on se rend compte qu’Il y a deux rues qui portent le même nom…Dans le même quartier ! Après une bonne heure et demi le taxi couvre les 14km qui nous séparaient de notre hôtel. La chambre est minuscule, sent l’humidité et la salle de bain est un peu glauque mais on s’écroule et on passe une bonne nuit réparatrice.

Dimanche 21 janvier 2018, notre but du jour est d’aller à Décathlon et de relier l’île de Palawan. On veut s’acheter les fameux masques pour faire du snorkeling. On les a beaucoup aimé aux Galapagos. Mais le magasin est à une trentaine de kilomètres de notre position et on se demande bien comment on va y aller, combien de temps ça va nous prendre et combien ça va nous coûter après notre expérience de la veille. Notre hôtel nous propose très gentiment de commander un chauffeur via l’application Grab pour un prix très avantageux… Est-ce que c’est parce que c’est dimanche ? Le chauffeur n’est pas causant. Par contre, il y a bien moins de circulation et on arrive rapidement. Une fois nos achats effectués, il faut encore aller à l’aéroport. Dans le centre commercial il y a carrément un stand Grab où l’on peut demander une voiture. Quelques minutes plus tard, un particulier vient nous chercher. Le système est vraiment pratique quand on n’a pas de moyen de transport dans le coin et pas de téléphone. Après une erreur de terminal et l’achat de nos billets, on arrive à l’aéroport. Ici, il y a un contrôle de billets pour rentrer dans le terminal. Et la longueur de la queue nous fait penser qu’on va rater notre vol. Heureusement, en s’adressant à un membre de la sécurité, il nous fait rentrer par un autre endroit ce qui nous permet d’enregistrer nos bagages et d’embarquer à temps. Le vol dure une heure et demi et on atterrit à Puerto Princesa, ville principale de l’île. À notre arrivée, on profite de la connexion internet de la zone pour se chercher un endroit où dormir. Du personnel de l’aéroport vient nous rejoindre pour voir si on a besoin d’aide. La gentillesse des philippins est impressionnante. Ils sont globalement souriants et toujours prêts à rendre service. Et en plus, ils sont beaux ! Surtout les femmes et les enfants. Ils ont des traits très fins. L’un d’entre eux nous parle d’un bed and breakfast pas cher (500 PHP = 8,5 euros environ). On s’y rend en tricycle. C’est une moto à laquelle ont été ajoutés une roue, des sièges et un toit. La chambre est spartiate mais grande avec une salle de bains. Il n’y a pas d’eau chaude et on n’a l’eau froide qu’à certains moments de la journée. Elle est sombre et sent beaucoup l´humidité. Notre plus grand combat depuis qu’on est ici, c’est les moustiques…C’est pas qu’il y en ait tant que ça mais ils sont vecteurs de la Dengue et du Paludisme et on veut bien faire l’impasse ! Il y a des moustiquaires aux fenêtres et quand on sort le soir, on se couvre complètement malgré la chaleur. On voit plein de gens en toute petite tenue et on se demande comment ils font. On s’aperçoit que beaucoup d’entre eux ont une multitude de piqûres. Inconscience ? Excès de confiance ? De toute façon, bien qu’on prenne toutes ces précautions, on est quand même piqués, mais peu. On va manger dans un petit resto sur le chemin du bord de mer. On peut choisir ce qu’on veut se faire griller (viande ou poisson). Je choisis une saucisse et on se partage une assiette de légumes sautés. On se régale tout en écoutant un chanteur qui nous enchante.

Lundi 22 janvier 2018, on part faire un island hoping tour dans la Baie Honda. Un van passe nous prendre vers 7h30 mais le temps de collecter toutes les autres personnes (nous sommes 14), on arrive au port vers 8h30. On embarque sur un bateau à moteur, muni de balanciers, appelé bangka.

On arrive à Starfish Island qui, comme son nom l’indique, est un lieu où l’on peut voir des étoiles de mer. Alors que le bateau accoste, on en voit plusieurs dans l’eau. C’est sûr, on va en voir plein !! Il y a déjà beaucoup de bateaux et donc de personnes dans cet endroit ultra touristique. Notre guide nous explique que comme l’île est privée, tous les endroits où l’on va sont strictement délimités : là où l’on peut nager, là où l’on va manger, là où on peut marcher. On se sent un peu parqués. On se met tout de suite à l’eau. Une multitude de poissons de toutes les couleurs, toutes les formes et toutes les tailles nagent devant nous. C’est superbe ! Par contre, les fonds marins sont comme morts. Du moins dans la petite zone que l’on peut explorer. Tout est couleur sable, comme abîmé. Peut-être par le nombre de personnes qui foulent le secteur ou par la pêche à la dynamite, ancienne pratique désormais interdite. En tout cas, on ne verra pas d’étoile de mer. Des gens en tiennent une dans la main. On a appris qu’il ne faut absolument pas le faire, d’abord parce que ce sont des animaux marins et que du coup, elle s’asphyxient hors de l’eau, mais également parce que les bactéries que nous avons sur notre peau et qui sont parfaitement inoffensives pour nous ne le sont pas pour elles et peuvent aller jusqu’à les tuer.

On retourne sur notre « zone repas » pour manger du poisson, du riz, des légumes et des bananes. Il y a plein de tables à l’ombre des feuilles de palmiers et tous les autres touristes font comme nous. On repart vers notre destination suivante, une autre île privée, où l’on peut se baigner sur une petite superficie toujours délimitée par des cordes et bouées. La densité humaine est conséquente. Un monsieur asiatique donne du pain aux poissons (pratique encouragée par les organisateurs des tours) et se retrouve au milieu de dizaines de poissons d’un bleu magnifique. On repart ensuite pour notre dernière île, toute aussi fréquentée et sectorisée. Cette fois-ci, on ne se baigne pas. On se promène en s’amusant à regarder des crabes de la couleur du sable qui courent sur la plage et rentrent dans des petits trous. Il y en a partout. Il y a un bar, des douches et même des massages qui sont proposés. On retourne enfin à notre chambre, un peu déçus. On a eu l’impression qu’on nous a promené et fait se baigner… Le soir, on va manger dans un petit resto végétarien pour presque rien et c’était un régal !

Mardi 23 janvier 2018, on prend un van pour Port Barton. Ce petit village portuaire est situé sur la route du fameux « El Nido », en direction du nord. Il nous faut 3h de route environ pour y aller. On mettra un peu plus avec la dernière partie très chaotique, sur une piste de terre qui est plutôt un chemin en boue ! On se demande comment on arrive à franchir de telles ornières ! Après le paiement d’une l’écotaxe, on arrive dans le village. Le van nous dépose à un endroit super boueux. Il a vraisemblablement plu il y a peu et on doit sauter pour éviter les flaques, avec nos chargements sur le dos. On a rencontré un couple de français, Prudence et Guillaume, durant le voyage et on fait le chemin jusqu’à notre hôtel en leur compagnie. On s’installe dans notre chambre claire et propre qui n’a de l’électricité que quelques heures par jour, de 18h à 22h environ (ce qui laisse peu de temps pour profiter du ventilateur) et une très faible connexion internet. On part à la recherche d’un endroit où manger et un petit établissement tenu par des locaux et pas cher deviendra notre « cantine ».

Tout au bout, le chemin arrive sur la place d’une zone habitée. Les maisons sont en bambou et feuilles de palmier. La place, en terre battue, est en fait transformée en terrain de basket par quatre jeunes qui y jouent avec un seul panier, sans filet et tout rouillé mais qui fait parfaitement l’affaire ! On les regardent un moment. Hélène applaudit à chaque panier marqué. Des sourires et regards complices sont échangés. Ils rient beaucoup. On part à regret après ce moment rare et on se dit que le sport est décidément un langage international. On monte par des escaliers qu’on remarque et on arrive à un mirador en bois qui surplombe Port Barton et sa baie.

Puis on va voir la plage. Du sable fin borde toute la baie où sont ancrés plusieurs dizaines de bangka (les bateaux à balanciers). De grands palmiers, des bars et des hôtels longent la plage. Mais il n’y a pas beaucoup de monde. L’étape n’est pas un incontournable pour les touristes qui se rendent souvent directement à El Nido. Tant mieux pour nous, on préfère ! On s’arrête à un tour pour négocier une sortie privée et il nous explique que ce serait mieux et moins cher si on était plus que deux. On pense immédiatement à Prudence et Guillaume qu’on retrouve en train de bronzer sur le sable. Ils sont d’accord et l’affaire est conclue pour le surlendemain avec un départ à huit heure histoire de partir avant les autres bateaux. On décide d’aller se promener et on arrive tout au bout de la baie après avoir emprunté un chemin qui s’enfonce dans la forêt. D’énormes papillons noirs et bleus ciel volent dans la végétation.

Mercredi 24 janvier 2018, on veut aller jusqu’à des chutes d’eau dans la jungle et il nous faut deux heures de trek pour les atteindre. Auparavant, on doit prendre un bateau pour rejoindre le point de départ de notre rando. On monte avec une dizaine d’autres personnes qui partent faire un tour des îles environnantes. Le bateau nous dépose avec le cuisinier à Bunuanguin où vit une petite communauté qui parle un dialecte différent de celui qu’on a entendu jusque là (le tagalog). Une jeune allemande, Bonnie, vient avec nous. Nous sommes donc trois à partir à l’aventure et le guide officiel n’étant pas dispo, ce sont deux jeunes garçons de 12 et 15 ans, Ernesto et Nino qui vont nous conduire. On suit une piste, on traverse des rizières, on franchit des ruisseaux et on monte dans la jungle. L’air est tellement chaud et humide que le moindre effort nous fait ruisseler. Hélène a vraiment du mal et trouve que c’est plus difficile de monter là qu’à 5000 mètres !! On finit par arriver à la cascade et la fraîcheur qu’elle dégage fait un bien fou après cette chaleur étouffante. Les deux gardons nous font comprendre de ne pas nous baigner car l’eau est trop froide. C’est sûr que pour eux, c’est froid. Plus froid que l’Océan. Mais on s’y jette quand même et ils finissent pas nous imiter à grand renfort de fou rire ! Uns sangsue se délecte de mon sang et Ernesto m’aide à l’enlever. On quitte à regret ce havre de fraîcheur pour retourner dans la moiteur tropicale et on rejoint notre point de départ.

Ici vivent deux singes apprivoisés, Chita et King kong (qui est tout petit). Chita est avec nous et elle se comporte comme un enfant. Elle prend les lunettes d’Hélène et on a toutes les peines du monde à les lui enlever. Elle va même tirer sur le piercing d’une jeune fille, la faisant saigner ! Enfin épuisée, elle s’endort comme un bébé dans les bras d’Hélène. Après un bon repas sur la plage, on reprend le bateau. Mais comme on le partage avec ceux qui font le tour, ils leur reste un dernier arrêt. On en profite pour prendre des masques et faire un peu d’exploration des lieux. Mais je n’arrive pas à régler correctement le mien et Hélène qui se fait piquer par de tputes petites méduses revient dare-dare ! Elles ne se voient presque pas et leur piqûres ne sont pas fortes mais très désagréables.

Jeudi 25 janvier 2018, le rdv est donc à 7h45 sur la plage et Prudence et Guillaume sont déjà là. C’est John qui sera notre guide aujourd’hui. Il a les ongles peints en bleu et quand on lui demande pourquoi il porte du rouge à ongles, il nous répond avec une simplicité désarmante que c’est parce qu’il trouve ça beau !

On a remarqué que les philippins sont très coquets. Ils font très attention à leur apparence. On en a vu plusieurs avec des serre-tête dans les cheveux, parfois avec un nœud rose. Il semble n’y avoir aucune connotation sexuelle liée à leur apparence ou attitude. Ils se tiennent souvent par les épaules ou le cou. Nous voilà donc partis avec John. On lui dit ce qu’on veut voir et il nous y emmène en respectant une certaine logique de trajet bien sûr. On commence par aquarium 1 et 2 qui sont des spots de snorkeling avec une eau d’une transparence incroyable et de belles couleurs bleues et vertes que l’on verra tout au long de notre voyage aujourd’hui. On se met tous à l’eau mais on sent les piqûres des micro méduses presque immédiatement. Alors que tout le monde sort rapidement de l’océan, je reste seul à admirer les incroyables fonds et les magnifiques et nombreux poissons qui évoluent autour de moi. Je vois des poissons cocher (jaune et noirs), des poissons flûte (très allongés), des poissons perroquets (couleur arc en ciel), des chromis verts bleus…C’est féerique !

On repart et John nous emmène à un passage entre deux îles, voie utilisé par les tortues. Il les guette pendant un moment, tournant en rond et soudain, là, une tortue ! Il n’y a pas de méduse qui tienne, tout le monde se jette à l’eau et on nage avec cette gracieuse créature qui semble voler dans l’eau, qui broute l’herbe au fond et qui se fout complètement de nous ! Encore une fois, je reste le dernier dans l’eau, résistant mieux aux multiples piqûres que l’on ressent.

Ensuite, on part en direction de Paradise Island. Que cette plage porte bien son nom : une plage de sable blanc et fin, une eau turquoise et il y a même un tout petit cabanon où on peut acheter de la bière ! Et on est seuls !! On sera rejoints par quelques bateaux plus tard. John nous explique qu’on a du temps parce que c’est ici qu’il va nous préparer à manger. Avec Hélène, on repart à l’eau avec nos masques. Il semble y avoir moins de méduses. Je trouve même de belles étoiles de mer bleues sur un rocher un peu au large de la plage. On se met à table, sur la plage, à l’ombre de cocotiers. Ça fait un peu cliché mais c’était vraiment aussi incroyablement beau que sur une carte postale. Après mangé, on repart tous les deux en snorkeling d’un autre côté. Hélène verra deux « Némo » ou poissons clown, magnifiques, qui semblent jouer à cache-cache dans une anémone de mer. On repart ensuite et on s’arrête de nouveau dans un passage entre deux petites îles, chemin utilisé par des tortues. On les guette, on les cherche mais seule Hélène en verra une qu’elle suivra un moment.

On va ensuite à Twin Reef, Lagoon Reef et Wide Reef mais je suis le seul à aller admirer les fonds marins, les autres restant à l’abri des méduses. Le spectacle est une nouvelle fois grandiose : une multitude de coraux de couleurs différentes et des poissons de partout m’émerveillent.

On terminera la journée par Star fish Island, petit îlot de sable de quelques mètres carrés où, comme son nom l’indique, on verra plusieurs étoiles de mer. En m’éloignant un peu, je vais même en voir plusieurs dizaines qui tapissent le sable.

Le soir nous allons prendre un verre à l’Oasis, un nouvel établissement qui ouvre officiellement ses portes le 28 janvier dont le propriétaire n’est autre que le patron de John. Celui-ci nous a rejoint avec sa fille de dix ans qu’il nous présente. Il a changé de couleur de rouge à ongle ce qui les fait beaucoup rirre avec Hélène. en fait, il rit ou sourit tout le temps. On passe un super moment et il nous promet que si l’on revient, il nous emmènera où l’on veut gratuitement. C’est adorable !

Vendredi 26 janvier 2018, nous sommes réveillés aux sons d’un défilé. La fête à Port Barton a commencé et va durer toute la fin de semaine. Depuis le seuil de notre hôtel, on voit passer toutes les délégations de chaque île. Ils ont tous, ou presque, une vache, parfois entièrement peinte, qui tire une sorte de char sur lequel trône une belle jeune fille qui participera le soir à l’élection de miss Port Barton. Derrière, arrivent des enfants qui dansent, chantent ou jouent de la musique, tout en étant costumés. On verra aussi des majorettes et des adultes qui défilent simplement et fièrement.

Comme on nous a parlé d’une course de bateaux, on va sur la plage pour y assister. Du coup, pour patienter, on marche jusqu’à l’extrémité de la baie. Comme rien ne se passe, on part flâner dans les rues boueuses du village. Les habitants nous saluent en souriant. On voit beaucoup de coqs. Les combats de coqs appelés Sabong sont une véritable passion pour les philippins.

L’après-midi, on va voir des chutes d’eau qui sont à 2,8km de Port Barton. Le chemin est une piste et on est un peu décus par cette cascade qui a très peu d’eau et où on ne s’attarde pas. En chemin, du bruit dans le feuillage nous alerte et on voit un arbre où plusieurs singes passent de branche en branche. Ceux là sont sauvages, c’est sûr !

Le soir, c’est l’élection de miss Port Barton et on se rend au gymnase ouvert où à lieu la cérémonie. Cette manifestation semble être prise très au sérieux. Il faut payer pour y assister mais on décide de la regarder de l’extérieur comme de nombreux philippins. La cérémonie ressemble un peu à une élection de miss en France : de belles filles en petite tenue et hauts talons, des paillettes, des présentateurs, un jury, de la musique, du public et des projecteurs !

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