KATMANDOU (partie 2)

par | Mar 27, 2018 | Népal | 4 commentaires

Samedi 24 mars 2018 nous partons à pied en direction de Swayambunath, grand stupa au sommet d’une colline, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. En bas des escaliers qui y conduisent, des statues de bouddhas, très colorées, trônent de chaque côté du passage. Des marchands et des artisans vendent des souvenirs. Une statue est en cours de rénovation avec bien entendu…des échafaudages en bambou ! Dans la dernière partie de la montée, des sculptures d’animaux bordent les marches (garuda, paon et chevaux).

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En haut, une grande sculpture doré, un dorje (foudre) symbolise le pouvoir de l’éveil et serait capable de détruire l’ignorance, alors qu’il est lui-même indestructible.
Un grand stupa blanc est surmonté d’un bloc cubique, doré, avec des yeux sur chaque face. Ce sont ceux de Bouddha, qui voit tout mais ne dit rien. A l’emplacement du nez, un symbole en forme de point d’interrogation est en fait un « ek » (un en népali), symbole de l’unité tandis qu’un troisième œil symbolise la clairvoyance de Bouddha. À sa base, des moulins à prières sont actionnés par les pèlerins qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre.
On jouit alors d’une jolie vue sur Katmandou.
Le stupa a bien résisté au séisme de 2015 mais de nombreux bâtiments autour ont été endommagés et sont encore écroulés. Des ouvriers travaillent à la restauration de ce site. De nombreux sanctuaires et temples, plus ou moins, en bon état s’élèvent sur cette plate forme. Après avoir déambulé au milieu des différentes constructions religieuses, nous redescendons et nous arrêtons pour manger.
C’est dans ce petit resto qu’Hélène va se sentir un peu mal, avec de légers vertiges. Est-ce une conséquence de 4 mauvaises nuits consécutives, des 8 mois de voyage, du manque d’eau (de nouveau il faut acheter de l’eau…) ou de la pollution ?
Dimanche 25 mars 2018, du coup, on reste tranquille en préparant notre trek et on achète une carte du parc national du Langtang (oui, finalement c’est la destination que nous avons choisie !) en repérant nos futures étapes.

Lundi 26 mars 2018, nous avons programmé de faire une petite rando de 7-8km dans la périphérie de la capitale. Notre point départ, Gokarna Mahadev, est un temple hindou en forme de pagode avec trois toits et dédié à Shiva. Il est entouré de sculptures en pierre dont certaines ont plus de 1000 ans et qui sont des symboles des divinités hindous ! Plusieurs lingams (symbole religieux du sexe masculin) et Yonis (symbole religieux du sexe féminin) sont représentés par terrre autour de l’édifice.Le temple est situé au bord de la Bagmati, une des rivières les plus polluées au monde mais dont les eaux sont ici relativement propres.C’est une rivière sacrée. En effet, au Népal, les morts hindous sont brûlés lors d’une cérémonie religieuse sur un ghat de crémation puis les cendres sont jetées dans les eaux de la rivière.

Nous nous dirigeons ensuite vers notre prochaine destination : le monastère de Kopan. Le chemin traverse agréablement une forêt de pins colorée de multiples guirlandes de drapeaux à prière. C’est incroyable d’être si proche de la capitale et de se sentir dans un havre de paix et de nature. Après avoir traversé des villages, on arrive au monastère.
C’est un lieu de culte bouddhiste dans lequel de nombreuses personnes viennent effectuer une retraite ou recevoir un enseignement sur les préceptes religieux . Ce lieu a été fondé par un lama qui est mort en 1984. Sa réincarnation a alors été recherchée sur toute la planète et trouvée en la personne d’un jeune garçon espagnol. Cette histoire inspira le film Little Buddha. Les bâtiments se situent dans un joli parc arboré et fleuri et avec de belles pelouses sur lesquelles des groupes méditent. Devant un stupa, un jardin surélevé par des briques rouges contient des scènes de la vie de Bouddha figurées par des petites statuettes en bronze (je pense). En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette mise en scène entourée de jolies fleurs de rocailles !
Nous reprenons notre route pour atteindre notre ultime but, le stupa de Bodhnath. Plus grand stupa d’Asie, il trône sur une grande place circulaire. Il est effectivement immense et une grande plate forme permet d’en faire le tour tout en admirant des petits jardins triangulaires de fleurs et arbustes en contre bas. Le tout bien entendu sous les yeux omniscients de Bouddha qui nous observe dans toutes les directions. Et comme partout, des drapeaux à prières colorés sont accrochés depuis le haut du stupa jusqu’à la base. Après avoir flâné dans les ruelles autour, nous regagnons notre quartier de Thamel.

Auparavant, nous passons par l’office népalais du tourisme pour faire notre TIMS (Trekkers’ Information Management Systems ), carte obligatoire pour assurer la sécurité et la protection des randonneurs.

Mardi 27 mars 2018, c’est le jour J, on retourne à l’ambassade pour aller récupérer nos visas, s’ ils nous ont été accordés, bien sûr…Au moment de se diriger vers le guichet, je sens mon coeur qui s’emballe. L’employée nous donne un ticket, puis on va payer et enfin on récupère nos précieux sésames. C’est fait ON A NOTRE VISA CHINOIS !!! Nous sommes super contents et enfin soulagés ! Ouf ! Et en plus, nous avons obtenu le visa de 60 jours. Le reste de la journée est consacré aux derniers préparatifs : courses pour le trek, achat des billets de bus, mise à jour du blog, etc…

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