CANYON DE COLCA
Mardi 26 septembre 2017 nous partons pour un trek de 3 jours et 2 nuits dans le canyon de Colca. Il est, paraît-il, 2 fois plus profond que celui du Colorado ! C’est à 3h10 que le réveil sonne et le mini bus nous récupère à 3h20 en bas de l’hôtel. Ça pique un peu !! Pendant le trajet, on aperçoit le panache de fumée d’un volcan en éruption, : le Sabancaya !
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CABANACONDE
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Nous profitons d’un premier arrêt dans un village pour le petit déjeuner. Un deuxième arrêt nous permet d’admirer des condors qui profitent au petit matin des courants thermiques ascendants. Parfois ils nous survolent de près, leur envergure est impressionnante. C’est splendide!!
EL CONDOR PASA
Nous arrivons enfin à Cabanaconde, d’où nous devons entamer une belle descente de 4h et 1000m de dénivelé. Le chemin n’est pas super bien indiqué mais nous demandons aux villageois et commençons notre trek. Le descente est longue et très raide par endroits. Hélène tombe (normal) mais cette fois-ci en avant ce qui fait qu’elle se blesse au tibia gauche (qui venait de cicatriser de sa chute de Vilcabamba!) et à l’arcade sourcilière droite… Rien de grave et après une remontée exténuante sous un soleil de plomb, c’est enfin l’arrivée, en moins de 4h finalement, à Llahuar.
L’accueil dans le seul hébergement de ce tout petit village est très chaleureux et nous avons une « chambre » en bambous. Au bord de la rivière, des bassins à 39° sont accessibles pour le plus grand bonheur des randonneurs et nous restons un bon moment dedans à discuter avec des français et des espagnols ! Le repas du soir est copieux et bon et nous nous couchons tôt après avoir appris à nos potes espagnols à jouer au Chaoui.
Mercredi 27 septembre 2017, cette fois-ci c’est à 4h30 que le réveil sonne car nous avons décider de faire les 700m de dénivelé positif à l’ombre ! C’est chose faite et nous dévorons le petit déjeuner préparé par le refuge au sommet. C’est un bon sandwich qui nous régale après cet effort. Ensuite, après une marche plus ou moins à plat d’une heure, nous plongeons vers notre destination : l’oasis. Après une belle descente, c’est l’arrivée, et nous prenons le premier hôtel. Il n’est que 9h et à 9h30, nous sommes dans la piscine (pas chaude celle-ci!) et Hélène va y rester jusqu’à plus de midi. L’oasis est en fait un ensemble d’hôtels ayant tous une piscine. Elle porte bien son nom avec des fleurs, des arbres et beaucoup de verdures dans ce canyon très aride. Là, la nourriture est beaucoup moins bonne et copieuse et notre nuit ne sera pas super bonne non plus !
Jeudi 28 septembre 2017, le réveil est à 4h et le départ, à la frontale à 4h30. L’ascension, très raide et directe de la montagne et de ses 1100 à 1200m de dénivelé (selon les sources), est annoncée en 3 ou 4h. Nous avons un bus retour réservé à Cabanaconde et il n’attend pas les retardataires. On préfère donc avoir de la marge en cas de difficulté !
La montée se transforme rapidement en procession de lumières. Nous allons tranquillement à notre rythme. La lumière du soleil levant sur les montagnes du canyon est magnifique. Des fusées nous doublent mais on en retrouve certaines un peu plus haut, qui soufflent et transpirent beaucoup…Au final, on fera la montée en 2h45. Nickel !!
Du coup, c’est nous qui allons attendre le mini bus pendant 2h sur la place du village. C’est un bus touristique qui va mettre 6 à 7h pour nous ramener à Arequipa et là, franchement, on aurait bien aimé rentrer directement !! Un premier arrêt nous permet d’admirer les culture en terrasse dans le début du canyon, puis un deuxième (pendant 1h!) de se baigner dans des bains chauds. Ayant des coups de soleils de la veille, on décide de faire l’impasse et de rester dans le bus. Ensuite, dans un petit village très touristique, des villageois proposent de prendre des photos avec des lamas, des alpagas et même des aigles. On a joué aux vrais touristes et on en a fait avec l’aigle ! Très impressionnant !
La traversée de la réserve de Salinas nous permet de voir des troupeaux de lamas et alpagas domestiques (ils sont élevés pour leur laine mais aussi pour leur viande), et d’apercevoir furtivement des vigognes. Le retour à Aréquipa se fait vers 17h et je vous laisse imaginer dans quel état de fatigue nous sommes mais qu’à cela ne tienne, direction le terminal terrestre pour partir à Cuzco. C’est 10h (seulement?) de bus de nuit qui nous attendent. Malheureusement, le chauffeur est tellement brusque que c’est vraiment compliqué de dormir.
c’est beau mais ça semble un peu difficile..
c’est avec la marche un vrai voyage en bus…vous allez apprécier nos bus français a votre retour.
soyez prudents……….
Plus que les bus français, ce que je vais apprécier à mon retour, c’est les chauffeurs de bus français!!! 🙂
Trop Forts !!!
J’ai pris connaissance depuis peu de votre blog ( merci Tam qui m’a redonné le lien )et je suis devenue une admiratrice inconditionnelle.
De belles photos, un récit vivant et personnalisé, j’adore !
Take care et au plaisir de vous lire et de vous voir dans peu de temps.
Gros becs
Merci ma Nanette!!!
Je suis contente de te faire voyager avec nous et que le blog te plaise 🙂
A bientôt en NZ !!
Gros bisous!
Un petit coucou, vous vous éclatez avec les treks !!!!c’est super beau. Attention ombra aux chutes…
Vous faites de belles photos et s’est réconfortant de voir que vous vous baignez sans modération pour récupérer. Bonne continuation, on pense à vous.
Bises à partager.
Clo
Merci ma Clo, mais tu sais qu’une rando réussie, c’est une rando où je tombe 🙂
C’est vrai que là, tomber en avant dans une descente de la mort qui tue, j’ai fait fort!!
Ça aurait pu être bien pire…Je te dis pas la peur de Stef qui me suivait!!
Gros bisous hombra!!
salut Hélène
je vois que tu tiens toujours autant debout et j ‘espères que tu cicatrises vite!!Je viens de remonter ta maman après mangé après avoir soufflé une bougie et on vous fait une grosse bise à tous les deux et bonne continuation.Michel
Coucou Michel,
C’est super d’être proche de maman comme ça!!
Merci! Bonne idée la bougie 🙂
T’inquiètes, je cicatrise bien, heureusement!!
Gros bisous!